Tes livres s'amoncellent
sur la table mate. Fins
ou épais. Documents vrais
ou fictions enchanteresses,
ils me parlent de toi et de
tes langues. L'espace se zèbre
du rouge des taxis pressés
et la foule se presse au pied
de vieux immeubles modernes.
Les ouvrir pour humer le cœur
qui bat et deviner les pas d'un
guide latiniste.
Les lire enfin avant d'écrire.
Écrire sans fin dans la ville
du couchant. Auprès de toi.