Una paraula deixada a l'atzar,
entre lectura i lectura. Un mot
com un retrat. De vida i gust.
Res menys lleuger. Pur amor a
la gent i als perfums que passen.
Quatres síl·labes, entre labiodental
i dental, ambdues sordes, com un xiuxiueig
estiuenc. Per quina raó penso, de cop i volta,
en les botigues de Frivolités d'un agost parisenc?
Entre Zola i Haussmann, Benjamin i Apollinaire,
entenc de sobte que el meu discórrer pel món es
fet de frivolitats. I no m'hi trobo sol, oi?
***
Un mot laissé au hasard,
entre deux lectures, un mot
comme un portrait. De vie et de goût.
Rien de moins léger. Un pur amour pour
les gens et les parfums qui passent.
Quatre syllabes, entre labiodentale
et voyelle médiane, assourdies, comme un chuchotis
d'été. Pour quelle raison pensé-je, soudain,
aux boutiques de Frivolités du mois d'août à Paris ?
Entre Zola et Haussmann, Benjamin et Apollinaire,
je comprends tout à coup que ma traversée du monde est
faite de frivolités. Et je ne m'y trouve pas seul, n'est-ce pas ?