Envie de glisser ma voix
entre la moiteur de tes vers.
Te laisser un répit, bref,
pour que tu les écrives,
d'un trait, comme on vide
un verre de lait tiède,
sans essuyer la crème
blanche qui, déjà, sèche
aux commissures. Ne les relis
pas. À quoi bon ? Le rythme
est dans ton sang et le mètre
bat à tes tempes. Change de langue,
essaie-toi à d'autres inflexions.
Mon corps l'exige qui, déjà, glisse
sur le dance floor d'un lycée oublié.