Ton visage au réveil,
pâleur sur vermillon,
les paroles sont lentes,
le sourire certain.
Tes yeux cherchent le khôl
dans la pulpe des doigts.
Je veille et ne dit mot.
Plus tard viendront le thé,
la myrrhe et les caresses.
J'attends et ne dit rien.
Ton visage au matin
me parle de terrasses
et me réveille enfin.