dans les rues sans sommeil, ivre de
bruit, de fureur, de coups et de rage.
Et elle nous a laissés sereins, allongés
sur le coton pâle d'une nuit océane.
Les chats gardent les coussins jetés à terre,
et nous devisons paisiblement sur fond de ballade.
Ta peau, soudain, a froid et se blottit longuement.
Nous flottons dans une anfractuosité de sel sur
les roches basses de mon île.Cocons. Tes pieds sont
nageoires et mes mains deux raies vives comme des lames.
La nuit est turquoise et la lune, pleine, sur nous se mire.