La parole, syncopée, naît et brise
complexes et timidité. Sur scène.
Vêtements noirs, décors dépouillés.
Le son porte haut, jusqu'à se saturer.
Larsen. Émotion. La fille abandonnée
parle enfin et son cri prend les habits
de la simplicité. Mots clairs, isolés,
tranchés dans le continuum du vécu et
non ciselés. Écriture au kilomètre.
Récitation scandée à la minute, au quart
d'heure. La soirée touche à sa fin. Une
jeune femme se tait. Elle a grandi.