Cela sent la terre et le foin mouillé. Une caresse d'air frais après la chaleur intense du jour. Le tonnerre nous réveille, la tempête est sur nous. Il pleut à verses. Des ruisseaux naissent entre les cailloux du chemin. Non, c'est une rivière à présent. Des tuiles jaillit un torrent d'eau sur les rosiers. Le tilleul et le noyer sont tout échevelés. On se croirait à la fin août. En pleine tempête.
Roser Blàzquez Gómez, traduit
du catalan par M. Bourret Guasteví