Je ne connais pas ta mer.
L'eau calme et grasse qui
clapote à ton port,
ni l'écume déroutante qui
se fracasse sur la grève,
après t'avoir portée,
un instant sur ses crêtes
iodées. Je ne connais pas
cet océan que tu nommes
mer, ni les poissons bleus
que l'on fait griller, à peine
pêchés, dans l'éblouissement
du zénith. Non, je ne la connais
pas, mais je rêve aux jours où
tu m'y initieras.