La classe est vide. Et sombre.
Le parquet froid. Par la vitre,
passent lentement des oiseaux
de mer qui s'ennuient. Les élèves
partis, le lieu n'est plus le même
et Baudelaire a rejoint l'encaustique
de la bibliothèque de bois. On dit que
dans deux jours les lycéens s'y presseront,
les yeux fatigués des fêtes à jouets.
Pour l'instant, la classe somnole et songe,
nostalgique, au quart de siècle écoulé et
à une ancienne élève devenue enseignante.