Une racine barbare,
astringente à la coupe
et qui laisse sur les doigts
comme l'amertume d'un savon noir.
Pudeur de la chair fine, rougeur
de la côte cannelée.
Délice de mon enfance, cuisant à
gros bouillons dans la vergeoise
sombre avant que d'enluminer mes
jeudis, entre l'HLM et le canal
exutoire, si haut dans les Flandres
que les cartes, souvent, nous oubliaient.