La fête bat son plein, entre deux mois
d'automne. Les visages sont grimés de
zébrures et les voix sont grimaces.
On se bouscule et on danse. Charivari.
Et toi, tu t'écartes, gagnes un lieu
en marge et entreprend sur l'écran
minuscule un long dialogue avec celui
que ton cœur a choisi. Tu parles clair.
D'exil et de solitude. De finitude et
d'absence. La nuit quitte son fil et
déjà l'aube vous assomme de son froid.
La fête te reprend. En moi, tes mots.