à Pere et Joan
Minorque n'est pas seulement
l'île des pierres et du vent.
Elle est également repaire de
poètes délicats, à la langue
ciselée, faussement débonnaire.
Si vous vous y penchez, curieux
des choses de l'esprit, vous
sentirez au détour des chemins
l'odeur de poudre amère de la
violence retenue. La jeunesse
volée par la faim et les années
de plomb, les amis fauchés par
les drogues faciles, l'insularité
outragée par de vils promoteurs.
Mais jamais n'hésitez, la jouvence
et la sérénité sont à ce prix car san,s
violence retenue, il n'est jamais de paix.