Derrière la pénombre un peu froide
de l'aube, il y a ton souffle chaud
que je connais si mal. Ton haleine
qui bat encore du rythme des tambours.
Animus. Le souffle de vie t'anime qui
gonfle mes paupières comme caravelle
en conquête. Je me tais, je cesse de
cliqueter sur le clavier et je sens ton
souffle de vie qui me pénètre. Anima,
ton âme sereine. La connaîtrai-je un jour ?