Je ne te toucherai pas.
Saison après saison, les vagues
ont effacé nos pas croisés sur le rivage.
Je ne te toucherai pas, toi qui me touches
par ta voix et tes mots rares et ciselés,
je ne toucherai pas, nous avons mieux à faire.
Au hasard d'un café, tout contre l'arête de pin clair,
tu dessines déjà un autre toucher qui caresse l'âme
et dessille les yeux le soir, très tard, dans la tiédeur.