Elles reposent sur le canapé rouge,
de part et d'autre de ton assise.
Calmes, doigts joints. Je les regarde,
l'une puis l'autre, miroirs illusoires.
Leur force est distincte que je ne connais
pas. Quand je lèveront-elles, lents échassiers
au crépuscule pour m'offrir des pages écornées
le contenu subtil ? J'oublierai alors leur jeu
étourdissant et m'abîmerai dans les livres inconnus
où le demain surgit du jeu de tes deux mains