Un écureuil est mort
parmi l'herbe des rails.
Son ventre regarde le soleil
et son panache flotte au vent.
De ses courbes gracieuses, seul
demeure le souvenir que j'en crée.
Un écureuil est mort et passent les voitures,
insouciantes, sans mémoire, sans égard pour
le panache brun qui ondoie et salue. Mais que
serait la ville et ses arêtes vives sans l'auguste
verdeur que, de branche en branche, jour après jour,
il peignit. Du temps qu'il était en vie ?