Quand s'étiole le poème
quand on redoute la fin,
Quand la nuit avale les mots
à peine formés et que la salive
sèche sur la harpe remisée. Quand
les vers n'ont plus de mètre et que
le carnet se referme sur sa spirale
torsadée, alors je sais que tu m'attends,
un brin, cherchant dans les rides de ma peau
les vers libres qu'un autre, un matin, chantera.