Je ne suis pas audacieux
et le comte de Ducasse
demeure fermé à mes côtés.
Tordre le cou à la langue,
en sentir battre la chair
avant qu'elle ne s'exhale
sous mes doigts meurtriers
et poisseux de son sang noir.
L'envie me tenaille et je reste
des heures fascinés par ces
assassins de mots aux dents blanches
et à la parole carnassière. Je n'ose
pas. Oserai-je un jour ? Toi seule
pourrais m'aider qui demeure derrière
l'écran, mais tu dors et ma langue avec toi.