Le temps s’arrête aux marges de la nuit,
et entre toi et moi, le ciel se fait si grand,
que tout le hasard s’abandonne au soupir
inquiétant enflammé par le pleur des nuages.
Tandis que la pluie s’emplit du battement
occulte de ton souffle, j’aperçois le vol
muet et éteint des images orphelines
étendues sur un voile doré de regrets,
et à chaque pas, la plaine dévêt
les souvenirs qui défont le charme vécu
dans la mémoire fugace des jours.
La nuit tombera sur ta robe de sommeil,
comme poudre de givre enflammée par la lune.
Quand l’aube t’ennoblira de parfums,
j’écrirai des vers muets sur tes rêves.
et entre toi et moi, le ciel se fait si grand,
que tout le hasard s’abandonne au soupir
inquiétant enflammé par le pleur des nuages.
Tandis que la pluie s’emplit du battement
occulte de ton souffle, j’aperçois le vol
muet et éteint des images orphelines
étendues sur un voile doré de regrets,
et à chaque pas, la plaine dévêt
les souvenirs qui défont le charme vécu
dans la mémoire fugace des jours.
La nuit tombera sur ta robe de sommeil,
comme poudre de givre enflammée par la lune.
Quand l’aube t’ennoblira de parfums,
j’écrirai des vers muets sur tes rêves.
Lluís Bosch, traduit du catalan
par Michel Bourret Guasteví
par Michel Bourret Guasteví