Emporté par la rumeur constante de l'air,
je laissais filer le temps sous le calme
épais qui voilait l'horizon.
Au bord du lac,
mon image se réfléchissait à l'ombre
d'une cîme lointaine et inconnue,
enracinée dans la mémoire trompeuse.
Tandis que filait dans la vallée
le souffle frais du printemps,
il emportait l'automne innocent des pas
sur les verres joueurs de l'eau.
Plus jamais ne reviendra le reflet de la lumière
qui vit dans le ciel perdu de l'innocence.
Quand tu as crié mon nom,
les eaux s'éclaircissaient avec la lumière
que tu me rendis ce soir là.
je laissais filer le temps sous le calme
épais qui voilait l'horizon.
Au bord du lac,
mon image se réfléchissait à l'ombre
d'une cîme lointaine et inconnue,
enracinée dans la mémoire trompeuse.
Tandis que filait dans la vallée
le souffle frais du printemps,
il emportait l'automne innocent des pas
sur les verres joueurs de l'eau.
Plus jamais ne reviendra le reflet de la lumière
qui vit dans le ciel perdu de l'innocence.
Quand tu as crié mon nom,
les eaux s'éclaircissaient avec la lumière
que tu me rendis ce soir là.
Lluís Bosch, traduit du catalan
par Michel Bourret Guasteví
par Michel Bourret Guasteví