Recouvert par un ciel de poussière et de cendre,
je parcours les feuilles enterrées
que j'ai laissées contre les bords du chemin,
et à chaque pas j'entre de plus en plus dans le tréfonds
de moi-même, je m'approche de l'incertitude
qui me condamne au silence et à l'oubli.
Je vis encore avec le poids compté des jours,
avec l'angoisse que fait naître la solitude,
tandis que les années délaissées m'emportent
dans des destins prometteurs de rêves creux.
Le temps proclame que tout ne sera que
la part de moi-même que je n'ai pas pu comprendre.
Tandis que j'avance sur l'épaisseur tassée
des feuilles mortes détachées des arbres,
je sens la peur que génère la finitude.
je parcours les feuilles enterrées
que j'ai laissées contre les bords du chemin,
et à chaque pas j'entre de plus en plus dans le tréfonds
de moi-même, je m'approche de l'incertitude
qui me condamne au silence et à l'oubli.
Je vis encore avec le poids compté des jours,
avec l'angoisse que fait naître la solitude,
tandis que les années délaissées m'emportent
dans des destins prometteurs de rêves creux.
Le temps proclame que tout ne sera que
la part de moi-même que je n'ai pas pu comprendre.
Tandis que j'avance sur l'épaisseur tassée
des feuilles mortes détachées des arbres,
je sens la peur que génère la finitude.
Lluís Bosch, traduit du catalan
par Michel Bourret Guasteví
par Michel Bourret Guasteví