Et j'ai laissé entrer
en moi les mots des autres,
le parfum de leurs roses,
les rythmes de leur vers.
en moi les mots des autres,
le parfum de leurs roses,
les rythmes de leur vers.
J'ai délaissé les miens
pour traduire les leurs,
troquant la poésie
pour l'apoésie brute.
On me croit généreux,
je ne suis qu'une éponge,
qui se gonfle à l'envie
pour écrire la nuit.