J'écris allongé sur le lit
couvert de pierres jusqu'au cou.
Des pierres arrondies, grandes, moyennes, petites,
les bras étendus, les mains agrippées au corps.
Le corps calme.
Il semble qu'il n'y ait que mes yeux à pouvoir bouger,
mais il n'est pas nécessaire qu'ils le fassent.
Je sens le poids
les yeux fixes sur le souvenir de toi.
Le paysage de la mer emplit tout mon regard,
l'horizon bleu, la mer bleue, et le ciel clair,
comme une fenêtre de lumière dans une chambre obscure.
Le lit d'ombres sèche,amères,
définies par les pierres arrondies par le poides de l'eau.
Couleur de roche nue,
couleur de cendre au soleil de midi.
L'image lumineuse entre à l'intérieur de mes yeux
et couvre de couleur le souvenir de toi.
Une sérénité fraîche, d'humidité légère
me caressant le corps.
couvert de pierres jusqu'au cou.
Des pierres arrondies, grandes, moyennes, petites,
les bras étendus, les mains agrippées au corps.
Le corps calme.
Il semble qu'il n'y ait que mes yeux à pouvoir bouger,
mais il n'est pas nécessaire qu'ils le fassent.
Je sens le poids
les yeux fixes sur le souvenir de toi.
Le paysage de la mer emplit tout mon regard,
l'horizon bleu, la mer bleue, et le ciel clair,
comme une fenêtre de lumière dans une chambre obscure.
Le lit d'ombres sèche,amères,
définies par les pierres arrondies par le poides de l'eau.
Couleur de roche nue,
couleur de cendre au soleil de midi.
L'image lumineuse entre à l'intérieur de mes yeux
et couvre de couleur le souvenir de toi.
Une sérénité fraîche, d'humidité légère
me caressant le corps.
Sentant le son du bleu à l'infini.
Jordi Tolosa, traduit du catalan
par Michel Bourret Guasteví