Te serrer dans ma voix,
te donner tout le grave
qui naît de ma poitrine
et que ma peau, sa sœur,
sait offrir à ta peau
te donner tout le grave
qui naît de ma poitrine
et que ma peau, sa sœur,
sait offrir à ta peau
T'étreindre dans mes mots,
dans le papier roulé
qui court entre mes doigts
et que mon cri, son frère,
sait offrir à ton cri.
Laisser entrer le blanc,
le silence absolu.
Puis cesser de t'écrire,
sans cesser de penser
à ta voix dans ma voix.