Pas un. Des centaines. Peignés
par le vent, un été de vacances.
Les granges de Montusclat, au terme
d'un chemin incommode. La maison
basse, de pierres noires et de bois
vert pâle écaillé, les enfants courent
en criant et, au passage vif de leurs
salopettes bottées, les coquelicots
se courbent en singulier hommage. Les
coquelicots ne sentent pas, ni ne se closent.
Impudiques. Libres. Les enfants ont grandi.
Que ne donnerais-je pour les vivre à nouveau.