vendredi 24 mars 2017

Du bois et des couleurs

Des joies et des douleurs passées,
ont volé, jusqu'au drap clair des
effluves légers. Il n'en demeure,

dans les rues où je marche seul, 
songeur, que des images de bois
et de couleurs. Qu'est le souvenir

sans la voix qui le porte, ses aigus,
ses cassures, entre journaux du matin
et quotidiens du soir ? Ta vie m'était

inconnue, sa trace s'imprime dans le choix
des mots, parfois surannés, des chansons
et des musiques parfaitement ajustées.

Et du vingt-deux au vingt-cinq septembre,
je saute à cloche-pied, tirant de ta poche
la craie qui de la marelle va de la terre

au ciel. Paix des heures vécues ensemble,
paix des cheminements disjoints dans cette
ville commune et libre qui sonne comme un pari.