Un poignet fin, cassé, de gymnaste
ou de danseuse. Le visage, parfois,
y repose et la conversation, soudain,
s'alanguit. Les mots sont sphères de
couleurs que supportent un câble
d'acier doux ou un filin tressé.
Ce poignet, inouï, d'une beauté parfaite
et que, plus tard, les baisers, oublieront,
et port d'attache pour un flâneur des deux
rives qui, à défaut d'un semblable, s'en
invente, jour après jour, pour, d'une
danseuse s'inventer le tournis.