Tu t'es confiée à moi,
en cet après-midi
d'un merveilleux mardi,
sans l'ombre d'un émoi.
Sète t'a accueillie
quand tu étais enfant
et guettais le levant
comme une vraie vigie.
Mais je n'en sais trop rien
de ta Sète enfantine
que le passé a bue.
M'en diras-tu un mot
ou la gardes-tu bien
dans sa robe violine ?