Qu'importe la ville, ses quartiers,
ses artères larges ou étroites.
J'aime imaginer des amis qui la tissent
de leurs pas serrés, à la cadence vive.
Bruits alentour, odeur prégnante des fours
chauds. Ils vont et devisent. Les rues, nues,
se vêtent à leur passage d'une vision appariée.
On les dirait étrangers à l'urbain. Pure démarche.
Ne vous y trompez pas, ils emmagasinent des détails
que, plus tard, chacun de leur côté, et revenus à
la vie quotidienne, ils recomposeront en ensemble
harmonieux, dans l'attente de les pouvoir revivre.