Dans les solides racines de ces terres,
survit le souvenir d'un temps passé.
Le bruit du vent tout autant que la clarté
intermittente des feuilles des arbres
chantent le temps et soupirent le souffle
des noms perdus dans les cendres fanées.
Et avec l'éternel automne du regret,
s'enflamment les semences des champs dorés,
qui, par contagion, donnent l'odeur de la terre humide
aux rêves fertiles des aïeux.
Prostrés de foi, nous baisons vos jours,
et nous levons, catégoriquement vaincus, les fruits
obstinés que nous avons hérités de la terre.
survit le souvenir d'un temps passé.
Le bruit du vent tout autant que la clarté
intermittente des feuilles des arbres
chantent le temps et soupirent le souffle
des noms perdus dans les cendres fanées.
Et avec l'éternel automne du regret,
s'enflamment les semences des champs dorés,
qui, par contagion, donnent l'odeur de la terre humide
aux rêves fertiles des aïeux.
Prostrés de foi, nous baisons vos jours,
et nous levons, catégoriquement vaincus, les fruits
obstinés que nous avons hérités de la terre.
Lluís Bosch, traduit du catalan
par Michel Bourret Guasteví