Le mur est blanc et rêche.
La vue s'y perd et cède
à l'oreille la quête
de la durée sensuelle.
La vue s'y perd et cède
à l'oreille la quête
de la durée sensuelle.
Bois de la contrebasse,
moiteur de la trompette,
carillon du piano.
Le temps s'étire et vole.
Ferme les yeux, ma douce.
Il n'est plus de présent,
il n'est que du présent.
Le temps s'est englué
dans la mélasse des sons.
Les vers claudiquent.
De quatre à six pieds,
peu importe. L'été est là.