Fais ce que tu voudras,
le sable est si bon en
cette fin de journée.
Le rivage s'enfonce sous
tes pas et la vie bruisse
au dessous. Salée, l'eau
un peu fraîche masse tes
chevilles. Détente de la
marche sans but, mimant
un brin la course du soleil.
Les dernières heures approchent
avec leur rougeoiement et la
subite fraîcheur. Longue
étendue désertée que rythment,
narquoises les mouettes.
Fais ce que tu voudras. Là
s'arrête mon écriture et c'est
ta vie qui parle. Comme toujours.