On le tient pour un morceau de bravoure,
propre à juger des artistes à talent.
«Le petit chat est mort», dans la bouche
d'Agnès, ne m'a jamais ému, pas même
dans celle, troublante et déjantée, d'Adjani.
Mais qu'une amie m'annonce la mort de
sa petite chienne, que je ne connaissais pas
davantage, me bouleverse, tant elle est porteuse
de jours et de semaines d'absence et de douleur.
D'un côté, un excursus brillant et vide, les pages
refermées ; de l'autre, un livre ouvert, béant, et
dont les pages éplorées ne cessent de tourner.