Laisse-moi m'enivrer,
jouer à cloche pied,
et m'inventer un monde
qui jamais ne me gronde.
Une cour idyllique
sans prince ni valets
où rien ne mord ni pique,
sans mots, tout en vallée.
un constant bal masqué
où les visages pleurent,
sans que jamais ne meure
le rire alambiqué.
Laisse-moi m'imbiber
de la sueur divine
qui jamais ne s'avine
au seuil de mes pensées.