samedi 2 mai 2020

Voile blanche

Un triangle tendu sur la terrasse
et que le vent chaud gonfle soudain.
Les yeux se perdent dans le ciel,

comme sur le bord de l'étang. L'esquif
est frêle qui fend les vaguelettes.
Ça siffle de tout côté et le ciel pur

se plaît à aimer l'onde épaisse. Heures
pleines et rapides. La vue se repose et
la voile, apaisée, retrouve sa terrasse.