Sans personne, passées les dunes,
à la mi-mai, pendant que la foule
se presse aux caisses.
Déjà chaud, le sable dessine. À
main levée, les corps qui, lentement
se dorent et rêvent.
Odeur grasse d'Ambre Solaire et son
bas des radios de poche. Dans le sac
de raphia, un livre raconte des vies
passées et attend, patiemment, d'être
feuilleté, effeuillé, jusqu'à perdre
son encre au soleil de Sérignan.