Les aiguilles rouillées, tordues,
ont fait leur temps et le cadran
blanchit sous l'ennui qu'elles
découpent. Je rêve d'une autre
mesure pour jalonner l'espace
et trancher la vie qui court.
Des bras synchrones, en symétrie
silencieuse, reproduisant dans
le carré le cercle de séduction
de la danse du poulpe. Des directions
multiples, divergentes sans s'opposer,
pour rythmer le flot de mes pensées.