L'eau n'a pas de langue,
qui lèche les pieds et
mord les chevilles.
Sensation de froid subit,
qui anesthésie et replie.
Le baigneur inopiné
s'assied sur le rivage,
entre sable humide et
croûte pâle. Sans mot,
il joue aux osselets avec
les coquillages brisées
et leur promesse d'arène.
Là encore, l'eau n'a pas
de langue, elle est cette
langue qui ravit et entraîne
vers les profondeurs où le
sable est bleu et sans nulle
température, froide ou chaude.
L'eau n'a pas de langue,
mais le baigneur oui, qui se
lève pour s'en aller écrire