J'aime les mots qui disent l'ineffable
ou l'instant révolu. À l'heure où les
plis des masques s'effacent délibérément
pour laisser glisser le virus aventureux,
je songe au sinus des anciens. Pas à cette
cavité dont nous prenons soudain conscience
dans la maladie, mais aux plis de la voile
latine qui disparaissent en se gonflant sous
le vent. Que sont les siècles pour les airs ?