les édifices noircissent
et les parcs s'ennuient.
En apparence. Selon les
vieux critères. En silence,
la nature exulte.
Autrefois tracées au cordeau,
les allées se laissent déborder
et les herbes folles, légères,
se peignent au vent de mai
finissant. Les rudérales qui,
naguère, portaient la voix
de la nature, entre les pierres
d'homme mal jointoyées, paraissent
soudain rabougries, insignifiantes.
Bientôt, la faux des cantonniers
y mettra bon ordre et la vie,
en apparence, reprendra. Comme
avant, comme il y a peu. Mais dans
mon âme, les herbes folles danseront
sous le vent de juillet.