mardi 21 octobre 2014

À mon grand fils, Vincent

Il est toujours là et jamais ne me quitte,
pourtant j'écris peu pour lui. Alors aujourd'hui,
à cinq heures quarante de nous revoir dans l'antique
cafétéria, je lui dédie ces mots. Les livres que par

milliers il feuillette, la nuit déploient leurs ailes
de papier, pour faire rêver les messieurs et les midinettes,
mieux que ne feraient les revues sur papier glacé.

Lui, bien mieux que les autres, le sait qui, au pied des Alpes,
à des élèves amusés transmet une bonne nouvelle qui les fait

sourire un peu et puis longuement rêver.