La page blanche m'aveugle, les forces
m'abandonnent, je ne sais plus écrire,
Je ne sais que vivre. Vivre le détail
comme un univers ; les écouter, les encourager.
Je n'en ai jamais préféré aucun. Et cependant,
ils ne sont pas un tout, mais des individus,
indépendants apparentés. Aussi aimé-je les avoir
en tête-à tête mais aussi en groupe. Les différences
d'âge s'affranchissent, un même rire les unit. Je disparais
alors et les écoute, faisant, comme en cet instant même, où
je bois un trait glacé du Jägermeister qu'ils m'offrirent au
retour de l'Andorre où ils tutoyèrent les sommets.