Quatre-vingts printemps,
quatre fois vingt ans,
que de sottises n'entend-on
sur la porte du grand
âge.
La jeunesse est passée, la vie
continue son chemin de hasards,
de joies et de peines, mais le
cœur bat toujours, souvent
seul,
parfois à l'unisson. Le temps,
précieux comme de l'or, ralentit ;
on minaude, on feint d'attendre
ou de faire attendre, les âmes, elles,
sont déjà appariées.