Je ne veux pas laisser
la langue de l'enfance
sur les trottoirs mouillés
de l'antique Dunkerque.
La langue patiemment apprise
de maîtres bienveillants,
cramoisis et austères, dans
leur blouse de nylon gris.
Et qui, encore aujourd'hui,
me réveille aujourd'hui, dans
d'infinies conjugaisons, que
j'aimais tant apprendre.