mercredi 27 mai 2015

C'est la vie

Rien que ça. Mais tout elle,
dans ses insignifiances fécondes.
Tu ne dors pas et, soudain, te revient
ce parfum oublié de l'homme que tu croisas
voici trois ans sur le quai d'une gare.
Il te suffit de l'imaginer chantant et tu t'endors
paisible. Heureuse insomnie qui te dit : 
«c'est la vie».