dimanche 31 mai 2015

Une fête des mères

J'entrouvre la main gauche,
en son cœur est une rose,
odorante, légère, veloutée.

Qui m'observerait, me prendrait
pour un fou car ma paume est vide
et regarde les cieux. Nulle commande

à distance : cette année je suis bien
là. Ma mère est à côté qui se coiffe
et la rose l'attend. Avec mes yeux d'enfant.