vendredi 15 mai 2015

Souffle

Si évident,
si transparent,
pour tant et tant.

Le souffle se fraie
un chemin d'épines
entre tes côtes serrées.

Et qui voit un sourire sur
ton visage, devrait s'interroger
sur tes rides soudain marquées.

La parole sort de ta bouche en flot
ininterrompu qui trébuche et se relève,
flux insécable. Le temps t'est compté

entre deux bouffées de ce liquide froid
et violet dont je reproduirai en te veillant
nuit après nuit, si tu le veux, la douce retombée.