Les nuages sont bas et épais.
La lune me manque qui rythmait
mes jours et mes nuits,
allongeant les heures, et me créditant
d'insomnies délicieuses. Brune présence,
lente observation, le cliquetis tendre
du boîtier et l'insondable réflexion.
Alors je m'invente l'Alune, vive absente
de nos bouquets, et je la peins sur les
nuages, elle qui savait s'en faire une
élégante dentelle pour nous offrir sa
pudeur en gage d'absolu.