Ta voix chaude le soir,
quand la fatigue s'oublie
sur la couche de soie grège.
Ta voix dans l'obscurité,
refusant la fausse image
d'un téléphone usé.
Ta voix bleu d'outremer et
tes silences d'entre la terre.
Ta voix de ventre et d'airain,
chevillée à la mienne comme un
centaure aux ailes d'argan.
Ta voix comme un métronome,
pour régler mes nuits solitaires
et pour me rappeler qu'il n'est de
bonne musique
que de tes cordes
vocales.