à foison les coquelicots pâles,
d'entre de sombres herbes sages.
Pourquoi ne pas quitter la poussière
du chemin et nous y asseoir un temps,
les bras embrassant nos genoux ?
La parole viendrait comme reprendrait
la vie dans le soleil de notre pause,
bruissant de mille mouvements infimes.
Nos yeux se laisseraient bercer au bout des
fines tiges de ces fleurs libres, rétives
au moindre bouquet et nous nous évaderions.